Archives 2009
MAZAND'abord un gros bravo à l'équipe du Ventoux auto cross pour l'organisation, l'accueil. Superbe circuit qui n'a pratiquement pas bougé du week-end, arrosage idéal, dépannage hyper rapide. Une famille Isnard à l'écoute de tous les pilotes, un Roger Isnard qui fait le tour du parc pour voir si tout allait bien... Un circuit qui a énormément plu aux pilotes du CORAC qui pour beaucoup le découvrait. Alors encore une fois un gros bravo à tous en espérant que cette épreuve soit encore au CORAC l'année prochaine. On ne regrette pas les 4 heures de route. Sportivement, il y a 2 catégories en auto cross où personnellement je me suis régalée c'est la DII 2L et la DIII 2L tant le plateau était remarquable et les pilotes généreux. En DII 2L beaucoup de prétendants à la victoire Jean Marie Léal, Roger Buisson, Alexis Buffin, Jean Raymond Birou, Pascal Quintane et Thierry Monin Bonnard. Gros coup de coeur pour la sublime Mégane de Jean Marie Léal. Qui en plus d'être belle est hyper efficace. Un régal à voir et à entendre. Durant les essais et les manches, on assiste à un duel à distance entre Léal (2 victoires), Buisson (1), Monin Bonnard (1V). En finale victoire de Roger Buisson devant Jean Marie Leal et Pascal Quintane qui donne rendez vous à tout le monde samedi prochain à Elne. Quatrième place pour Eric Descout devant Monin Bonnard. En DIII 2L là aussi beaucoup de prétendants à la victoire : Denis Bertrand, Sylvain Blachon, Florent Juillard, Pascal Million, Jérôme Vidal et bien d’autres..... Aux essais Sylvain Blachon s'impose d’un rien devant Florent Julliard. Dans chaque manche on a 3 séries de feu. Dans le duel Bertrand D/ Blachon, match nul, une victoire partout. Victoire de Julliard dans sa 1ere manche malheureusement pour lui abandon dans la 2°. Une finale B aux allures de finale A avec Philippe Rota, Claude Monnier et Florent Julliard..... Victoire finale de Sylvain devant Pascal Millon et Denis Bertrand. Quatrième Jérôme Vidal termine devant notre Domi national. Plusieurs coups de coeur dans cette catégorie. Le 1° pour les 2 beaux duels que nous ont offerts Sylvain Blachon et Denis Bertrand. Certains pilotes pourraient en prendre de la graine. Le 2° coup de coeur pour la belle 5eme place de Domi. En DII L là il n'y a pas eu photo tant le pilote qui a gagné a survolé les débats. Non seulement il explose les chronos, mais sur la lancée il gagne haut la main les 2 manches et pour finir s'impose en finale. Quoi dire de plus sur Julien Isnard à par qu'il est brillant au volant d'une voiture hyper performante. Très très gros bisous à Chouilleur que l'on a eu plaisir à revoir. Bon courage Stéphane pour la suite de ta rééducation et à très bientôt. Rendez vous à Elne pour la 2eme rencontre de l'année entre le CORAC et le SEAC. Attention à la revanche des habitués du challenge SEAC… VIVA ESPANACruel dilemme en cette fin de mois d’avril. Quelle course votre serviteur va t-il choisir de couvrir. Bellegarde avec l’ouverture du challenge SEAC, ses pilotes attachants, ses responsables qui se démènent pour offrir un plateau digne de ce nom. St Junien, classique du Championnat de France « à ne pas manquer » ou bien Alcaniz seconde manche du championnat d’Europe pour lequel ma passion à toujours très forte. Consultation de la météo, ma décision est prise, ce sera l’Europe.
La piste. Rapide, dotée de 2 belles lignes droites, dont une en descente, entrecoupées d’enfilades techniques, c’est surtout par l’infrastructure qu’elle impressionne. Une pitlane bitumée parallèle à la ligne droite de départ détone par son côté « circuit » sans parler de la tour et encore moins de la salle de presse avec simulateur et tout le toutim. Côté revêtement, c’est plutôt sablonneux donc glissant…
En division 3A, la surprise vient d’un autre « héros » local, Luis Angel Munoz et son Nikotar. Look « rugueux », cet engin n’est autre qu’un Sprint Car, sauce Espagnole, doté de 4 roues motrices. Cet engin vraiment bizare termine 3ème derrière le Suisse Sepp Marty et Jiri Svoboda. Autre surprise, c’est le retour de Uwe Freischlad (Büchl VW) à la place de Christian que l’on avait l’habitude de voir depuis plusieurs années. Michaël Buddelmeyer annonce la couleur en empochant sa première manche devant Ondrej Musil et Ladislav Hanak et sa toujours superbe monoplace. Derrière, Vit Nosalek, Igor Vlasaty, Hagen Stubner se livrent une belle bataille et pour Chris Waldschmidt les ennuis commencent. Ferme la marche, l’Italien Michele Giliberti sur un Proto Kawasaki a « l’esthétique » bien italienne…
Troisième acte pour Teddy mais cette fois il prend le meilleur sur ses deux compères. Arrivé en bout de ligne droite, le pilote du BG16 ferme la porte et s’en va. Pas bien loin je vous rassure. Van Rosmalem ne se laisse pas faire. Mais son 3ème duel avec Engel lui fait perdre le contact avec le Français. Gaby dans la même série termine 6ème. Hosek et « l’inspecteur Harry » Terry Calaghan sont à la piscine… Petr Bartos est très discret. Terminant second de la deuxième manche (derrière Svabensky) il s’impose dans l’ultime qualif (devant Le même Svabensky) et Kerka et Adrian Boërle joue placé. « Flying Dutchman » Wiely Albers rabote les cordes et Stetina reste sur le carreau après une échauffourée.
Sur la première ligne de la finale D1, Makarov, Karaï et Brozek s’envolent. Une bataille s’engage et le premier cité y laisse des plumes. Le plus opportuniste est le vainqueur, Gianluca Ferreti , gros attaquant, s’impose et laisse éclater sa joie. Paulius Pleskovas monte sur la seconde marche du podium privant par la même occasion Tama Karaï de la place de Dauphin. Un peu déçu le Hongrois ne profite de ce podium qu’au débouchage du champagne.Limpide la finale D3A. Buddelmeyer maîtrise parfaitement son sujet et en plus Ladislav Hanak casse son échappement. La perte de puissance qui en découle l’empêche de revenir sur l’allemand mais garde à distance Sepp Marty. Tout trois devancent Jiri Svoboda, Igor Vlasaty, Abraham Kàroly (belle remontée), Thomas Scheibelberger, Luis Angel Munoz, qui arait pu faire mieux sans la perte de ses lunnetes, Ondrej Musil, très très déçu et Vit Nosalek. On y croyait, lui aussi certainement. Placé à l’extérieur de la seconde ligne Teddy reste sur place à l’extinction des feux. Bartos s’impose au premier virage, suit Van Rosmalem, Engel et derrière ça « raffute » ça s’empile, Svabensky reste au tapis. Teddy un poil de seconde bloqué derrière un concurrent stoppé et c’est la tentative de remontée. Il passe le bouchon Stétina, Boërle et c’est à la 6ème place qu’il coupe la ligne. A la plus mauvaise Petr Turek ne monte pas sur le podium. Marek Stoukal le suit de près et Kerka ferme la marche. En conclusion. Le championnat d’Europe a toujours cette saveur loin des polémiques, sans complexes. Cette saveur faites de ce savant mélange de funambules, Van Rosmalem, Ferreti, Waldschmidt, Freischlad, de techniciens du pilotage, Hanak, Bartos, Baudet, assaisonnés de gentlemen drivers qui roulent pour le plaisir. C’est comme un bon restaurant, avec un bon cuistot. On connaît les ingrédients, on découvre les plats et on n’est jamais déçu. « Que c’est loin, mais que c’est bon. » |