Après ma période annuelle d'hibernatus-flemmoïdale, flemme hivernale en français ou "envie de rien faire" en clair, j'avais repéré il y a quelques temps que ces dates des 10 et 11 mars coïncidaient avec l'ouverture du championnat Ibérique. Vous connaissez ma curiosité, et ni une ni deux, nous voici partis, dimanche à 3h00 du matin, le copain "Guingassou" et votre serviteur, vers la province de Teruel en Aragon. Les 50 bornes qui nous séparent de la ville rose sont vite absorbés, 150 km d'autoroute jusqu'à St Gaudens et c'est l'assaut des Pyrénées. Je vous le fait express ce résumé, comme le fût ce weekend, et comme promis par ce titre annonciateur. 18 tunnels plus tard et 400 km à une allure espagnole à faire sauter un képi de gendarme nous stoppons à 9h00 passé notre véhicule sur un des nombreux parkings de ce gigantesque complexe de Motorland Aragon. En se privant de la journée du samedi, nous avons manqués, deux séances d'essais, et une manche qualif et c'est "à l'arrache" que je fait mon premier cliché des voitures de tourismes (division 2A).

Finalement ce fût pour moi la catégorie la plus intéressante et surtout et de loin la plus animée. Ce paquet de Citroën Saxo, en baston, en glisse dans les freinages, a réveillé mes souvenirs. Que c'est chouette des tractions bien maniées et qui glissent... Je passe en express sur la division 2, voitures de tourismes, 2 litres je suppose, où le plateau était bien maigrichon en ce début de saison, et où surtout, les écarts de performance étaient trop importants pour assurer un spectacle correct. La surprise, pour moi, viendra de la division 1 et ses machines 4 roues motrices. La règlementation relègue les T3F que nous croisons régulièrement en  France au rang de voiture de grande série tant la règlementation Espagnole semble permissive. Une Citroën Saxo, avec 1 moteur transversal avant (en porte à faux qui plus est, accouplé à un autre moteur à l'arrière), côtoie, une 206 ou 207, verte, semblant sortir tout droit du film Mad Max, une superbe Ford Fiesta et une Mistsubishi Lancer évo 6. Si Perfecto Calvino Prego, le pilote de la Ford Fiesta avait eu un peu plus de pression, j'aurais pu, peut être, me faire une idée sur le niveau de performance, mais là encore, sur ce meeting, les écarts de perfs ont été si importants qu'il m'est difficile d'en dire plus. A suivre...