On va courir :

No current events.

Traduction :
French Bulgarian Czech Dutch English Estonian German Hungarian Italian Latvian Lithuanian Norwegian Polish Portuguese Romanian Russian Serbian Slovak Slovenian Spanish Swahili Swedish Ukrainian

Bellegarde: Le résumé

L’équipe de Bellegarde a donné le coup d’envoi du Challenge SEAC et malgré de nombreuses difficultés cette année pour organiser l’épreuve avec peu de bras et peu de moyen, ils ont pu démontrer que tout est possible quand une poignée de passionnés s’engagent. Bravo a eux, et merci à la météo.

Avec 140 engagés, un plateau record, il n’a pas fallut chômer du côté de la direction de course et des officiels. C’est dans ce rythme soutenu tout au long du weekend que j’ai découvert trop partiellement certaines nouveautés. Mais il nous reste encore quelques courses pour toutes les passer en revue !

Mon premier coup de cœur va vers ce tout jeune pilote de sprint car qui a parcouru plus de kilomètres en vélo et à pieds autour des circuits que quiconque ayant son âge. Depuis que sa mère lui a appris à marcher, il marche sur les terres du SEAC. Quentin BEAUVOIR, jeune pilote du Savoie AutoCross fait son premier pas de l’autre côté du grillage avec un sprint car moteur 650 ER6. Première course, premier podium, premier souvenir. Ce souvenir, gardez le bien en mémoire car ce jeune est doué c’est sûr! Le Ventoux Autocross n’était pas peu fier non plus lorsque que la relève de leurs talents s’est présentée sur la première marche du podium. Aurélien SERMET avait la boule au ventre avant de monter dans son sprint car 500GPZ, ça c'est le stress du vainqueur, quand il sait qu'aujourd'hui est un jour différent, il a su réagir et tirer son épingle du jeu et sa récompense est de monter directement sur la première marche du podium. Là aussi un grand souvenir pour lui et son papa qui ne dit mot mais dont la fierté est largement visible sur son visage.
Rendez-vous pris sur vos terres dans deux semaines.

Pour les sprint car D1 il faudrait simplement revoir cette finale de feu en images car il s’y passe toujours des choses compliquées, risquées, calculées et ce marathon, seuls les habitués peuvent le suivre. Mais: Je me souviens parfaitement de la bagarre insensée de Ludovic PAYEN et Alan DURIF. Alors que David ECHINARD tient la seconde place derrière L.PAYEN, il perd le contrôle une fraction de seconde à peine mais cela suffit à Alan pour le doubler dans le dernier tour. Le 81 s’élance alors immédiatement à la poursuite de Ludovic qui ne compte absolument pas lâcher quoi que ce soit dans ce long et stressant dernier tour.
Le trio PAYEN – DURIF – ECHINARD passe la ligne d’arrivée au cordeau : A.DURIF a la roue avant accrochée à celle de L.PAYEN vainqueur de cette course avec 27 centièmes d’avance sur Alan DURIF et 46 centièmes sur David ECHINARD!

Coup de théâtre chez les filles! Alors qu’Isabelle LABARSOUQUE mène le meeting avec une vitesse incroyable et une maitrise de son sprint car D1 600, en finale elle semble perdre les pédales. Les sœurs MONIN BONNARD n’ont pas dit leur dernier mot. Laura mets tout sur le départ et mène la cadence. Manon PRIMARD enquille derrière et elles impriment le rythme de la course. A quelques petites minutes de la fin, Isabelle revient sur Manon et fait le dépassement. Un premier podium pour une première course là aussi on peut être comblée.

Chez les MONIN BONNARD, il faudra vite faire de la place sur les étagères, car il faut rajouter aux coupes des deux filles, celle du père, Thierry, qui termine deuxième derrière le chouchou de l’autocross des plages, Florent DIAS. Dans cette catégories des voitures de tourismes 2litres de cylindrés max et 2 roues motrices, le Roi Dias est venu confirmer sa victoire de l’année dernière. Il est resté fidèle à sa 306 blanche est elle le lui rend bien.

Un petit mot de déception pour Jean-Marie LEAL dont la Mégane, toujours aussi magnifique, est restée au stand pour cause de problème de boîte à vitesses.
Et un chouette mot pour Franck DARSON, acquéreur de la Porsche ex Laurent MARTIN, qui n’a pas démérité durant cette finale. Parti du fonds de grille il remonte déjà deux lignes à l’arrivée du haut de piste, ensuite il attaque, il passe à droite, à gauche. Insuffisant pour arriver jusqu’au podium à temps mais très suffisant pour le spectacle offert au public.