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Un rêve de gosse

Faleyras, dimanche 2 septembre 2012, vers 18h10, Jean-Baptiste Dubourg franchit la ligne d'arrivée de la Finale Sprint Car Division 1 en deuxième position. Outre le fait de monter sur le podium pour la sixième fois de la saison (sur neuf courses), le pilote du DA Racing a décroché, sur ses terres, le titre de Champion de France 2012 de Sprint Car Division 1.

Depuis 2009, Jean-Baptiste Dubourg est toujours monté sur le podium final du Championnat de France de Sprint Car. En 2010, le titre lui a échappé pour cinq points. Autant dire que le pilote de Rauzan (33) avait la ferme intention d'aller chercher une consécration qui lui tenait particulièrement à coeur. Et pour cause, plus jeune, Jean-Baptiste était admiratif devant des pilotes comme Laurent Fouquet ou David Béziade, de grands noms de la discipline. Cette année, les intentions de «  JB  » étaient claires  : rejoindre Fouquet et Béziade dans le palmarès du Championnat de France de Sprint Car Division 1. D'entrée de jeu, le Girondin affirmait ses ambitions en montant sur le premier podium de la première course de la saison. Fort de son expérience malgré ses 25 ans, Jean-Baptiste a fait preuve de régularité et a su éviter les nombreux pièges d'un long championnat pour décrocher chez lui devant sa famille, ses amis et ses partenaires le titre de Champion de France.

Quelles sont tes impressions après ton titre de Champion de France de Sprint Car D1  ?
J'ai encore du mal à me dire que je suis parvenu à décrocher ce titre, qui a une vraie valeur sportive. C'est un rêve de gosse que je réalise. Sur chaque course, les quinze pilotes qualifiés en finale peuvent se battre pour le podium. En D1 Sprint Car les écarts sont très faibles, la moindre erreur ou la moindre défaillance mécanique peut te coûter de gros points ou même t'éliminer de la course au titre.

Raconte-nous ta finale de Faleyras.
Après un mauvais choix de pneus dans la première manche qualificative, j'ai redressé la barre pour me qualifier sur la première ligne de la finale. A partir de là, je savais qu'une place de troisième allait me permettre d'être titré. Encore fallait-il sortir indemne du premier virage, toujours dangereux lors des finales. Tout s'est bien passé, je prends la deuxième place. Dès lors, je devais rester concentrer sur les sept tours.

Quelles ont été tes forces cette saison  ?
Mon équipe, c'est indéniable. Je suis entouré d'un staff de passionné et ce titre récompense aussi tout le travail accompli par mon père (Dominique Dubourg, Champion d'Europe d'Auto Cross en 1992, ndlr), Jean-Marie, Frédéric, Eric et Philippe. Cette victoire est la leur, je suis heureux de la partager avec eux. Je tiens également à remercier Eric Lazzerroni qui m'a mis à disposition son châssis Camotos lorsque le miens n'était pas encore tout a fait prêt en début de saison.

Techniquement, quels sont les points forts de ton sprint car  ?
Le châssis Camotos est parfaitement équilibré, il n'oblige pas le pilote à surconduire. Côté moteur, le Yamaha R6 est optimisé par Jérôme Hélin de Mak'Sport. Pour les liaisons au sol, nous avons fait confiance à Bos-Engineering. Trois partenaires techniques reconnus pour leur savoir-faire. Nous avons travaillé ensemble tout le long de la saison avec une ambition commune  : devenir Champion de France. Autant d'éléments qui mettent un pilote en confiance.

As-tu connu une période de doute  ?
Depuis 3 ans, je suis sur le podium final du Championnat, j'y ai toujours cru. Bien sûr il y a eu des moments difficiles, comme à Elne, les qualifications se sont mal passées et je pars dernier de la finale, je me suis battu pour remonter à la quatrième place. En revanche, ma bonne série estivale avec deux victoires consécutives à Saint-Georges de Montaigu et à Is sur Tille a certainement été déterminante. Tout compte en Sprint Car, les essais chronométrés permettent également de récolter de précieux points. Lors des cinq dernières courses, j'ai marqué 24 points sur 25 possibles, soit quatre meilleurs temps et une deuxième place aux essais chronométrés. Quoi qu'il en soit, il ne fallait rien lâcher. C'est un peu comme un match de tennis, tu peux avoir trois balles de match et ne jamais remporter la partie.

La concurrence était encore relevée cette saison.
Comme chaque année, il y avait de nombreux prétendants au titre en début de saison, certains ont connu des fortunes diverses. Néanmoins, nous étions toujours quatre pilotes à nous « tirer la bourre »  : Vincent Priat, Andréa, mon frère et Julien Taverne. Entre nous, il y a toujours eu beaucoup de Fair-Play, c'est important.

Quels sont tes prochains objectifs  ?
Il reste encore une course dans la Championnat de France de Sprint Car Divison 1, à Bourges les 29 et 30 septembre prochains. Je vais pouvoir savourer mon titre, rouler sans pression, tout en essayant de finir la saison en beauté. Ensuite, je vais me concentrer sur le Trophée Andros et tout faire pour me rapprocher du podium final à la fin de l'hiver. Concernant mon programme 2013, rien n'est encore décidé.