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Faleyras

Des parties et des leçons de pilotages on en a vu ce weekend! Que ce soit en Division 3 Sprint Car en passant par la division 2 deux litres, tous les vainqueurs et leurs poursuivants ont crachés leurs tripes et personne ne devra dire le contraire. En Autocross, on l'oublie, souvent, ce n'est pas le plus fortuné ou celui qui a la plus grosse machine qui s'impose, c'est le meilleur, tout simplement. L'essentiel est bien là.

Division 1 Sprint Car: Rarement un pilote aura fait autant l'unanimité dans une discipline. Le monde de l'Autocross et du Sprint Car possède sa perle. Elle se prénomme Damien, elle se nomme Crépeau. Un champion de France de plus depuis 1975 direz-vous, mais quel champion. On peut être le meilleur pilote du monde, mais si en plus, le cœur, la gentillesse, l'humilité font parties de la panoplie alors là, on frôle l'excellence tel Midas qui transformait en or tout ce qu'il touchait. Ces 6 tours merveilleux que nous ont offerts Jean Baptiste Dubourg et Damien Crépeau ne resterons certainement pas dans les annales tant « l'affaire » de la finale suivante a marqué les esprits, mais quand même. Souhaitons que quelques bribes nous reste pour oser sourire et se dire que l'on se sent parfois tout petit devant ce genre de personnages...

Division 3 Sprint Car: Jordan Houssinot s'est imposé de fort belle manière, comme l'an passé d'ailleurs, dans la "petite" division, car après des qualifications jouées placé, il gagne en finale poursuivi par "FX" Bivaud. Cyril Even les accompagne sur le podium. Mention spéciale en cette veille de rentrée scolaire à Firmin Cadeddu, volontaire à souhait et weekend à oublier pour l'actuel leader du championnat Julien Prieur qui termine treizième.

Division 2 deux litres: Il est rare, à ce niveau de compétition qu'une machine s'impose au terme de sa seconde sortie. Bien pensée par Philippe Lelièvre et tout le Team VISA, l'originale Lotus Elise du fringuant Patrice Bouchenoire a remplacé la non moins efficace, dans une moindre mesure, la vaillante Matra Bagherra. Personne, le samedi matin n'aurais mis un kopeck sur une victoire et pourtant... Toujours à la pointe en manche, il fait le départ qu'il faut à l'extinction des feux et ne sera plus rattrapé. Guy Julien lui reprendra bien quelques mètres dans les derniers tours, mais trop tard, il devra se contenter de la seconde place. La troisième est acquise au "revenant" Fred Vergniault qui s'est craché dans les gants pour suivre le train imposé par les deux premiers, quant à Patrick Pollet, c'est avec une certaine satisfaction qu'il prend une honorable cinquième place.  Jérôme Ladépêche, "L'oublié" du communiqué de présentation de l'épreuve de Faleyras, hargneux à souhait s'est "déchiré" comme à son habitude pour conquérir cette cinquième place comme si c'était la première. Changement du moteur, tête à queue, rien ne l'a épargné, mais il semblait satisfait de sa performance devant son public. Belles courses de Jean Raymond Birou et de Claude Panneau qui pieds droits soudés au plancher récoltent les sixièmes et septièmes places. Meeting "duraille" pour Noam Lagarde, comme souvent à Faleyras, et pour Roger Buisson qui ne le méritait pas au regard de ses manches qualificatives.

Division 1 Sprint Car Féminines: Quelle victoire de Julie Makhlouf ! Des miettes, elle n'a laissé que des miettes à ses poursuivantes. Nadège Desperiez, dans son jardin n'a pu que subir l'envolée de Julie tout comme Véronique Patier, qui voit le titre se rapprocher. Mention là encore à l'étonnante Marine Mercier qui pour sa seconde course avec un Sprint Car D1 monte encore une fois sur la "quatrième" marche du podium.

Division 2 Sprint Car: Quelle ascension fulgurante de Thomas Raulet. Un an après avoir débuté en division 2 Sprint Car il est sacré champion de France. Trois victoires et pas moins de quatre secondes places pour y arriver. Chapeau bas et vivement 2012 ! A Faleyras il a eu fort à faire tout de même face à Christophe Blanc, sur ses terres et ultra-motivé pour l’occasion. Ils terminent avec Loïc Troutaud dans un mouchoir de poche. La victoire du Girondin vient de loin et l’arrivée du trio à fait lever les foules. Mention bien pour Johan Bonnaud qui rentre quatrième et à Frédéric Delage qui s’offre une fin de saison en boulet de canon.

Division 2 libre: Sébastien Mercier à bien négocié sa finale et ce n’est pas son petit tour dans le bac à sable, en troisième manche qualif qui l’aura perturbé. Gagné certes, mais pas dominé cette épreuve. Anthony Lanoë, second et Romuald Delaunay troisième, étaient si proche que la moindre erreur aurait été fatale. Meilleur meeting de l’année pour Anthony et sa belle Ford Fiesta qui semblait très heureux avant la cérémonie du podium. A domicile Sébastien Armand échoue au pied du podium juste devant Nicolas Dubernet que l’on attendait à meilleure fête. Course difficile pour Jacques Moniot qui a jonglé avec les problèmes de transmissions, les bacs à sables et un non-départ de la finale.

Division 3 libre: Même les machines les mieux rodées peuvent défaillir. Quand un simple grain de sable s'immisce à l'intérieur, celle-ci s'enraye et c'est bien souvent désastreux, pour l'image, pour la crédibilité et pour le sport... De mémoire d'habitués ce fût du jamais vu. Refaire une finale dans d'autres disciplines équivaut à rejouer un match. Ce genre de situation entraine bien des conséquences, malheureuses pour certains, bénéfiques pour d'autres, bien qu'on puisse en douter. Soyons clair, la situation fût ubuesque mais il n'y aura pas de parti pris pour qui que ce soit dans ce résumé et il faudra à l'occasion trouver les responsables et régler ce qu'il y a  à régler afin que plus jamais cela ne se reproduise.