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Réussite à Issoire...

Rarement épreuve aura été autant encensée au cours de la remise des prix sur les podiums par tous les pilotes, du-t-elle la modestie du président Jacques Moniot et toute son équipe en souffrir.
Entre un accueil à la hauteur réalisé la plupart du temps par les pilotes du club, une parfaite organisation, une piste bien entretenue et une météo de rêve, il ne manquait même pas ce sentiment de course conviviale qui sied bien à Issoire après les tensions du championnat oubliées une semaine après Bourges-Allogny. La tradition a d’ailleurs été respectée et nombre de pilote titrée la semaine précédente sont venus goûter cette bouffée d’air frais issoirienne, les uns dans leur voiture victorieuse, les autres avec des voitures d’emprunt dans des catégories différentes de celle de prédilection. Ce fut le cas de Damien Crepeau venu étrenner son titre de D1SC en D3 2litres avec le magnifique propulsion prêté par Medhi Bonnaud. Retour sur images.

D3 Sprint car
Fort de sa connaissance du terrain issoirien, Firmin Cadeddu, fiston du célèbre Thierry était attendu comme le favori de la catégorie D3 SC bien que Kévin Beasse, vice-champion de France ait décidé de faire le déplacement sans oublier les cadors des Seac et Corac comme Axelle Thevenin, Bastien Durif, Vincent Gerveau ou Maxime Buisson. Contrat rempli des essais en poche devant Maxime Brosseault et Kévin Béasse, l’Issoirien pouvait s’attaquer aux qualifs avec d’abord une deuxième place puis … un talus avant, enfin, de retrouver le goût du succès dans la troisième. A égalité de points avec Loris Assorin qui avait lui aussi connu son lot de galère, la différence faite avec un bon meilleur temps en manche donnait accès à une première ligne en finale en compagnie de Kévin Béasse et d’un régulier Maxime Buisson. Un départ canon, une excellente gestion de course pour contrer un Kévin Béasse constamment menaçant et la victoire était au bout des 7 tours alors que derrière ces deux intouchables, Maxime Buisson avait du s’employer pour sauver une troisième place convoitée aussi par Loris Assorin très affûté malgré ses ennuis mécaniques de milieu de parcours.

D2 2 litres
Il y avait là encore du beau monde dans cette catégorie avec Roger Buisson auréolé de son parcours en championnat, venu se ressourcer sur les terres de ses exploits « Coraquiens » face à un ex du championnat en la personne du toujours jeune Calmettes et les cracs des challenges, Descout pour le Seac et Bibi Cabrol pour le Corac.sans oublier le Grand Luc Fransoret en quête simplement de courir dans un cadre agréable. Pendant que Calmettes se rappelait aux bons souvenirs de Buisson dans la une, c’est Bibi Cabrol qui résistait à Descout dans la deux tandis que Fransoret était maudit par les dieux de la mécanique. Les résultats s’inversaient dans les manches B et dans la C Buisson et Cabrol tiraient leurs épingles du jeu devant Franck Darson, le très régulier issoirien alors que l’embrayage de Descout faisait des siennes. La finale voyait une première ligne entièrement monopolisée par le Corac avec en pôle Roger Buisson. Mais c’est Calmettes qui réussissait le meilleur départ et malgré les efforts de Buisson, ce dernier ne parvenait pas à trouver l’ouverture. Bibi Cabrol pour monter sur le podium n’avait plus qu’à surveiller dans ses rétros la berlinette de Descout mais ce dernier était déjà tout content de sauver une quatrième place qui lui conserve ses chances de succès au Séac.alors que Franck Darson recueille avec une belle cinquième place, les fruits de sa régularité.


D1 SC Féminine
Qui pouvait battre « Véro » Patier, la récente championne de France sur un circuit qu’elle aime ? Certes Chrystelle Girin, Laura Monin-Bonnard, Manon Pinard  ou Marjorie Thouvarecq ont des arguments à faire valoir mais aucune d’entre elles n’a l’expérience de la pilote de St Junien. Au cours des qualifications, seule Chrystelle Girin semblera avoir le potentiel pour faire chuter la championne et le départ de la finale confirmera cette possibilité mais Véronique Patier reprendra les choses en mains rapidement et Chrystelle Girin devra se contenter d’une belle deuxième place devant Laura Monin-Bonnard l’actuelle leader du Seac, Marjorie Thouvarecq et Manon Pinard.

D3 2litres
Dans cette catégorie ce sont bien les titres de champion Seac et Corac qui vont se jouer avec là encore un empêcheur de tourner en rond qui s’appelle Damien Crepeau, champion de France en titre D1 SC et auquel son ami Medhi Bonnaud a prêté son très bon Propulsion fort d’un moteur au maxi de sa forme. Damien démontrera une adaptation rapide au Propulsion avec un sixième temps des essais derrière les expérimentés pilotes du Seac et du Corac que sont Denis Bertrand, Pascal Millon, Philippe Rota, Thierry Py et le surprenant « Mickey ». Les qualifications seront à l’avantage des leaders du classement Seac avec en tête d’affiche Denis Bertrand suivi de près par Eric Queyrel, Pascal Millon et Cédric Cuzin. Mais deux pilotes ont fait une incursion remarquée dans ces qualifications. D’abord Damien Crepeau fort d’une victoire en manche A suivi d’une place de 2 dans la C se retrouve en deuxième ligne de la finale. Il va retrouver sur cette même ligne la deuxième surprise causée par l’accès en finale de Laurent Martin, récent transfuge de la Porsche D2 2 litres à la monoplace qui se sera offert le luxe d’une victoire en qualifs C . Tout le monde s’attendait à une belle bagarre entre les « Séacquiens » et le jeune espoir Damien Crepeau au CV déjà fourni. Elle aura bien lieu et les spectateurs se rappelleront longtemps de la passe d’armes entre Denis Bertrand qui résistera 7 tours durant aux assauts de Damien Crépeau. Derrière ces deux intouchables Eric Queyrel, l’étonnant Laurent Martin et le pigiste de luxe Pascal Millon essayeront de ne pas se laisser trop distancer.

D2 SC
Avec 4 victoires et une deuxième place en Seac, Ugo Michelon se présente comme le favori de cette division face à Dominique Thévenin et le local Jean-Pierre Collet. Mais ils vont tous devoir composer avec le jeune Théo Lavenu fils de Patrick venu avec un chassis Kamikaz de sa Normandie. Quatrième aux essais il amorce une belle série de qualifs qui vont l’amener à la victoire dans la manche C. Michelon remporte les deux premières et JP Collet devient spécialiste de la deuxième place. Le bon départ de la finale sera pour Théo Lavenu avec sur ses crampons Jean-Pierre Collet remonté par la présence de son public et la volonté de finir sa carrière en D2 SC sur une bonne note. Et il aura raison d’y croire jusqu’au bout puisque c’est dans le dernier virage que les freins de Théo lâcheront mettant ce dernier à la faute. JP Collet ne laissera pas passer cette chance de gagner à domicile et Théo sera quand même récompensé par une deuxième place méritée devant Ugo Michelon qui se rapproche du titre en Seac.

D2 Libre
La catégorie des tourismes libre est toujours très disputée surtout quand elle compte dans ses rangs des pointures comme le jeune Isnard et sa magnifique Mégane, « Seb » Chamoret et la mini à moteur BMW, Yvan Woznia avec la C4 sans oublier le vice-champion de France et président du club organisateur : Jacques Moniot et la Nissan Micra. L’invité surprise est Freddy Poulain qui managé par le papa Jean-Luc est venu tester une bonne Clio Gembo à moteur Nissan 3.5. Le hasard des essais a mis dans la même série Isnard, Chamoret et Moniot. Ce dernier se contentera de suivre les empoignades de Isnard et Chamoret qui se partageront les victoires durant les deux premières qualifs. La troisième sera à l’avantage du pilote de Mazan tandis que Moniot sortira les crocs pour accrocher une deuxième place dans la troisième. L’autre série sera exclusivement dominée par Freddy Poulain car Yvan Woznia ne pourra défendre ses chances victime de bris de cardan à répétition. Cela donnera une pole pour Freddy à côté de Isnard et Chamoret. Montchamp aurait du être en deuxième ligne en compagnie de Moniot mais la BMW a jeté l’éponge sur casse mécanique dans la troisième qualif. Julien Isnard ne laissera personne l’inquiéter dans cette finale qu’il dominera de la tête et des épaules. Par contre les places d’honneur seront chères entre Freddy Poulain et Chamoret qui ne se quitteront pas d’une semelle durant 7 tours suivie eux-mêmes par un Jacques Moniot motivé. Jérôme Lerda longtemps cinquième fera une faute laissant « Manu Filippa et sa 206 à moteur BMW le soin de compléter ce podium amélioré à la mode issoirienne.

D1 SC
Ce sera le « TRES » gros plateau du meeting avec 60 engagés. Le programme des qualifs sera donc musclé en qualité et quantité. Sans grosse surprise, Vincent Mercier sur Camotos, vice-champion de France 2011 sera l’homme des essais devant Dominique Besson de St-Igny avec l’Xtrem, Alan Durif du Drac AC sur Camotos et Guy Bardon sur ChrisCross. Arnaud Martin seulement huitième aux essais se révèlera un redoutable adversaire en qualifs puisqu’il remportera les trois siennes. Vincent Mercier sera logiquement l’autre pilote fort des qualifs avec trois victoires également. Alan Durif avec deux victoires et une deuxième place sera le troisième homme de la première ligne de la finale. Il n’était pas facile de pointer dans le top 15 final en partant de 60 postulants et il devenait évident que cette finale serait chaude forte de ses 15 fortes têtes. La suite donnera malheureusement raison à ce pronostic avec deux accrochages en deux départs au premier vrai virage gauche du circuit. Johan Allagnon, Alexandre Millon, Cédric Pérès, Guy Gustin et Alexis Béal laisseront leurs espoirs de terminer cette finale qui repartira après la manche des monoplaces libres, histoire de détendre l’atmosphère. Le troisième départ sera le bon et s’il n’y aura pas eu de suspense pour le premier Vincent Mercier, c’est bien une bagarre pour le Seac auquel les spectateurs auront eu droit avec un Alan Durif resté constamment sous la menace de David Echinard. Arnaud Martin pourtant en première ligne devra se contenter de la quatrième place. Thomas Aumage complète ce quinté.

D3 Libre.
Il y avait du beau monde chez les F1 de la terre avec la présence du quintuple champion de France Christophe Rigaudière venu en voisin. Michel Delort sur ses terres faisait aussi office de favori mais il ne fallait pas oublier Sébastien Dindeleux et son terrible Mac 2 à deux moteurs de motos maintenant au point comme le prouvait sa belle victoire de Marcollin et sa prestation en championnat d’Europe. Loïc Clément venu de Mauron sur un magnifique Propulsion S4 à moteur Nissan préparé par Sérazin démontrait qu’il faudrait compter avec lui puisqu’il prenait la deuxième place des essais derrière un Delort impérial. Dindeleux était le premier des « motos » devant Chapel. Rigaudière avec un moteur détecté faiblard était un peu déçu de son sixième temps derrière Thouvarecq. Gilles Labrosse pour sa course de l’année pouvait être satisfait de son apprentissage du Raptors à moteur de moto. Dans les qualifs avec un moteur revigoré, Rigaudière remettait les pendules à l’heure en compagnie de Dindeleux. Thouvarecq cassait son énième moteur de la saison. Delort gagnait la deuxième devant Dindeleux alors que Rigaudière doublait la mise devant Rochas. La troisième permettait à Guilliny, Rochas, Chabanon et Clément de se mettre en évidence alors que Delort était victime de la mécanique. La finale aurait du voir une première ligne composé de Rigaudière, Dindeleux et Delort mais ce dernier déclarait forfait dans le tour de reconnaissance. C’est Bruno Guilliny qui involontairement voyait l’horizon s’éclaircir devant lui au départ de la finale. Dès les premiers mètres, Sébastien Dindeleux prenait le meilleur sur Rigaudière alors que Labrosse faisait un départ canon. Malheureusement pour lui Rochas l’accrochait passant la carroserie plastique à l’ouvre boite. Loïc Clément ne se posait pas de question pour aller chercher une belle troisième place tandis que Bruno Guilliny aux portes du podium prenait des bons points pour peut-être assurer un titre au Seac dans une semaine à Elne. Rochas terminait cinquième mais le climat était lourd entre lui et un Gilles Labrosse sixième mais surtout dépité par un manque de sportivité.

Il faudra donc attendre la dernière manche commune des deux challenges sudistes à Elne sur le circuit de Jean Juanola pour fêter les derniers titrés de l’année.