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VERZE

Les organisateurs de Verzé peuvent se féliciter d’avoir réussis leur meeting. Pour accueillir un peu plus de 120 concurrents, ils ont relevés les manches, agrandit le parc ombragé, travaillé la piste des semaines à l’avance pour offrir aux pilotes un véritable billard !

C’est sur ce billard que Franck RUBI FERNANDEZ est venu faire ses premières glisses de la saison. Le bougre n’a pas perdu son coup de volant pendant l’hiver. Bien qu’il ait fait deux courses sur neige en Italie, la terre l’intéresse toujours autant. La Mégane « Diabolic » de Julien ISNARD retrouve sa meilleure rivale et signe le premier temps des chronos ! Dans la 1ère manche, elles s’engagent une poursuite infernale à nous couper le souffle (surtout celui de Bernard JOUBERT), elles prennent la descente à fonds les bielles, passent la parabole sans lâcher, la Mégane est à peine à un mètre de la Ford. De plus en plus vite, elles repoussent leurs limites, et c’est un 360° pour la Ford qui ne voit passer que du jaune et noir. ISNARD et CHAMORET prennent la 1ère et 2ème place à l’arrivée. Récidive en 2ème manche, mais là RUBI frôle seulement les extrêmes, sans les dépasser et gagne la manche. En finale, Julien choisit l’extérieur, Franck se place au milieu et Sébastien à l’intérieur. En 2ème ligne, Jean Pierre COMBE est à côté de Yvan WOZNIA sur la C4 rouge et derrière eux les 2 BMW de Grégory JULES FAURIE et Lionel CAHUZAC. La finale était prometteuse mais la mécanique aura eu raison de J.ISNARD, JP COMBE et Y.WOZNIA qui perd une roue. RUBI assure quand même le spectacle avec quelques glisses magnifiques. S.CHAMORET qui reste en embuscade pied au plancher, part en tête-à-queue en bas de la descente, voit passer la BMW de G.JULES FAURIE avant de le redoubler dans le dernier tour ! Sur le podium, Franck RUBI est ému, Sébastien CHAMORET annonce la construction de la Mini qui viendra sans doute mettre un peu d’anarchie dans la cour suprême et Grégory JULES FAURIE n’est pas peu fier de son premier podium.

Du côté de la D3 2L du spectacle aussi mais surtout des surprises et des retournements de situations. Dès les essais, Bruno MOENNE et Florent JULLIARD marquent une bonne avance. B MOENNE gagne sa première manche mais dans la seconde il s’accroche avec L. LYPS, ce qui le relègue à la 5è ligne de la finale. Il termine 9. Ce qui est tout à fait honorable mais je m’attendais à un podium. Patience. Un autre retournement de situation, du côté de Jérôme LONGIN qui s’était bien lancé vers le podium. Il gagne ses deux manches mais déclare l’abandon suite à un problème de pression d’huile. Ce qui fera les affaires de l’homme du jour : François JACQUEMOND qui devient alors le Pôle man. Petite présentation du garçon (enfin quand je dis garçon… : 1,80m – 90 kg – des mains qui ressemblent plutôt à des paluches, enfin vous voyez la bête !). Il a construit ce châssis bien né avec son père dans la grange de sa grand-mère. Son mécano étant son beau-frère et son coach, sa femme ! Ça sent la victoire familiale tout ça. Donc je disais, qu’il a construit lui-même ce châssis, sur la base d’un Gembo, avec l'aide de Christophe L'HERITIER et après de gros déboires mécaniques, il adapte un moteur Thoulouze et c’est parti :1ère sortie : Bellegarde : il pleut des cordes mais se lance quand même sur la piste trempée. Excellente surprise, le châssis tient parfaitement les trajectoires et motrice comme un 4 roues. 2ème sortie : Mazan : 4ème et 3ème en manches, il est contraint à déclarer l’abandon. 3ème sortie : Verzé : 7ème temps aux essais sur 34 partants, il fait 2ème derrière MOENNE puis 1ere devant le Boss. A cette heure de la journée, il n’en demandait pas temps. En Pôle Man, il rentre en premier sur la piste et choisit le milieu. A sa gauche, Alain MARTIN et à sa droite, Florent JULLIARD. Derrière lui Pascal MILLION et JL FAYARD. Que faut –il faire ? (Perso : Fermer les yeux!) Le drapeau se lève, les moteurs ruptent et les buggys se tassent : Feu ! JACQUEMOND lâche le premier son accélérateur, prend la corde sans laisser de chance à Alain MARTIN de se faufiler; de l’autre côté JULLIARD n’a pas l’avantage. François sort premier, et conserve la tête de la course. Il met une bonne distance à Flo dès le deuxième tour et passe sous le damier avec panache. Bien sur, sur le papier il est classé 6ème pour faux départ. Souvenez-vous la procédure, même vous, vous avez anticipé dans votre tête non ? Bon ce n’est pas l’important, les points sont une chose gagner une course en est une autre bien plus valorisante. On se souviendra de cette journée sans faute avec une Pôle en finale et une arrivée triomphante. Retournement de situation aussi du côté du GAC : Philippe ROTA ne semblait pas très en forme. 11ème temps aux essais, 1ère manche pas terrible et après une petite pause déjeuné il gagne la manche devant Flo et monte sur la 2ème marche du podium derrière Florent JULLIARD : ces deux là ne se quittent plus ! Alain MARTIN monte sur la 3ème marche du podium. Ce qui était prévisible car il fait 5ème temps aux chronos, gagne une manche et fait 3ème dans l’autre. Constat : les Sudistes n’aiment pas le frais ! En effet, en ce début de saison Denis BERTRAND, Jérôme VIDAL, Bernard LAROSE et Thierry PY nous avaient habitués aux premières lignes. Donc il doit y avoir un lien entre l'homme et son auto, et la terre des pistes d’en haut ou d’en bas. Vérification à Valras! Et pour finir, je salue les Toulousains Thierry PY et son papa qui ont fait 1200 km pour venir rouler à Verzé !

D3 Libre : Inutile de rallumer la mèche des motos dans les autos ! Olivier DUFOUR sur Raptors à doubles moteurs Suzuki gagne la course! Mais voyons cela de plus près : Le Raptors est plus léger donc plus rapide sur les circuits courts. Aux essais il prend une seconde d’avance. Mais il a aussi quelques problèmes techniques : en finale il ne tourne plus qu'avec un seul des 2 moteurs; En manche, il va falloir composer avec la rapidité quasi-identique du Speed Lord à moteur Porsche dont le châssis est aussi bien équilibré (le bonhomme devant, le moteur derrière!) que le Raptors. Michel DELORT gagne la première manche devant DUFOUR et ont retenu le souffle des spectateurs durant les 7 tours sans jamais lâcher la pédale. Le spectacle de ces deux bolides était époustouflant. DUFOUR prend sa revanche dans la seconde manche. DELORT lâche l’affaire car il doit déjà contenir les assauts de Franck VULLIOUD qui, d’ailleurs passe la ligne d’arrivée avec 9 centièmes de mieux sur DELORT. Dans l’autre série, même combat : MAC Suzuki de Sébastien DINDELEUX contre SAUBIAC Nissan de Gaby CHABANON ! Ils gagnent chacun une manche. En finale DUFOUR choisit le milieu, CHABANON est à l’extérieur et DELORT à l’intérieur. Le raptors prend immédiatement la tête de la course, fait le trou tout en faisant le spectacle : à l’équerre dans la parabole, le nez contre le talus ça passe tout en glisse ! Moteur de moto ou pas, le bonhomme est un pilote c’est sûr ! Tout comme Gaby CHABANON qui n’a pas encore froid aux yeux et dont le bruit du Nissan donne le frisson. Michel DELORT est sûrement déçu de sa 3ème place, un guerrier n’est pleinement satisfait que sur la première marche du podium, mais ses démonstrations de vitesses nous ont bien régalés.