Demi-surprise. Alors qu'à la mise en place de la grille de départ on attendait une victoire de David Méat ou de Vincent Mercier, c'est le girondin Vincent Priat qui s'impose. Pourtant mal placé, il produit le meilleur départ possible et s'impose.
Sandwich: Donné favori puisque à domicile, David Méat après avoir fait le boulot en manches qualificatives, se retrouve en seconde position de la finale. Plus occupé à contenir son poursuivant Julien Taverne, il ne peut attaquer le futur vainqueur et doit de contenter de la place de dauphin.
Fin d'hibernation. On le sait, il fait toujours beau et chaud dans le sud de la France. Aussi, quand un toulousain "monte dans le nord" faire sa première course dans le froid glacial de Bretagne (sic), il faut qu'il s'adapte. Parti "piano" le samedi, Julien Taverne monte quand même sur la troisième marche du podium...
Remontée. Nicolas Langhendries a effectué l'autre "remontée impossible" du weekend. Parti treizième en finale il termine à une superbe quatrième place.
Déçu. Un mauvais choix d'emplacement sur la grille, quelques réglages inappropriés, il en faut peu pour louper une finale. Vincent Mercier termine cinquième après avoir survolé les manches qualificatives.
Constructeurs. A Mauron en super sprint il y a eu quatre marques de châssis différentes au quatre premières places. D'autres commencent à pointer le bout de leurs museaux comme le Stinger qui accroche la huitième place dans les mains de Fabrice Mainguy.
On pourrait écrire: Voici celui par qui le "scandale" est arrivé! Il est aussi une sorte de bête noire pour quelques pilotes français. En tous cas, il est celui qui à donné du fil à retordre à beaucoup de monde un certain soir de 2011 du côté de St Martin Valméroux. Il a un bon coup de volant, un avis bien tranché et ne s'en cache pas. En attendant quelques brèves complémentaires sur le meeting de Mauron, voici un portrait de ce passionné de golf, hockey sur glace et pilotage qui vient de fêter ses quarante ans... Attention, interview réalisée début mars
Autocross France: Comment et pourquoi fais-tu de l'autocross? Marek Stloukal: J'ai commencé à courir en karting à l'âge de 27 ans et cela durant quatre saisons. Trop lourd pour cette dicipline, je cherchais à me reconvertir dans une autre catégorie du sport automobile quand j'ai rencontré Roman Svabensky qui courait en autocross. Un jour, j'ai eu l'occasion de tester une monoplace de la catégorie superbuggy et ce fut pour moi une révélation. Supers sensations, la conduite était drôle, il y avait tellement de puissance et de chose à faire sans arrêt derrière le volant que depuis ce jour j'ai souhaité devenir un compétiteur dans cette catégorie. ... J’ai donc participé pour la première fois à l‘épreuve de Humpolec , course comptant pour le Championnat national de Tchèquie. J' y ai rencontré des noms tels que Hosek, Bartos, Kerka, Hrdinka. Roman Svabensky m'a dit que j avais réalisé un exploit en terminant cinquième pour ma première course, mais je voulais plus....
AF: Quel est ton programme de l'année? MS: En 2013 je vais me consacrer à mon championnat national. Peut-être que j'y ajouterais Nova Paka et Prerov...
AF: Pourquoi peut-être? MS: C'est un peu triste pour moi d'en arriver là mais vous connaissez mes opinions concernant l'utilisation de l‘aide électronique dans le championnat d‘Europe. Je reste d'avis que certains pilotes utilisent cette aide électronique (antipatinage), mais la FIA ne veut pas résoudre ce problème. Pour moi, ce genre de "robotique" enlève du plaisir dans le pilotage. Je vais donc attendre et voir comment la FIA va résoudre ce problème. Peut-être qu'un jour je serai de retour en Championnat d'Europe. En ce qui concerne mon objectif pour 2013 dans le Championnat National tchèque? Je veux gagner n'importe quand, n'importe où, comme dans tout ce que je fais! Je vais essayer de gagner ce championnat dans la catégorie Super Buggy avec un maximum de respect face à mes concurrents.
AF: As tu des circuits préférés? MS: Je n'ai pas de Piste préférée, mais j'aime bien les pistes où j'ai eu de bons résultats. Donc, dans cet angle de vision j’aime Nyirad , Saint-Martin-Valmeroux et Saint-Igny et de Vers. En Tchèquie, j'apprécie Nova Paka, Prerov, Humpolec et Porici Nad Sazavou.
AF: Conserves tu la même machine? MS: Ma voiture sera une monoplace neuve du constructeur ALFA RACING . car je pense que Ladislav Hanak est l'un des meilleurs pilotes et constructeurs de ce moment. La conduite de ces monoplaces est très simple et drôle. De plus, le moteur Ford de chez ZOMER est parfait.
AF: Marek Stloukal , merci pour ton interview. As tu des choses à rajouter? MS: Je tiens à remercier ma famille, toute mon équipe et MAX2 pour son aide en tant que sponsor.
Pas si facile que ça: La victoire de Guy Julien car le champion sortant a eu fort à faire avec la concurrence. Sans dominer outrageusement, le pilote de la Renault Clio est monté en puissance tout au long du weekend pour prendre un meilleur départ en finale et contenir son poursuivant. Le principal est fait, mais ça va être chaud dans la catégorie pour le reste de la saison... Tant mieux!
Découverte: Si vous ne connaissiez pas Loïc Brissaud, vous avez découvert qu'il était rapide. Le pilote de la Renault Mégane à fait ses armes dans le Challenge SEAC qui devient un fournisseur de sang neuf au championnat de France. Après Descout, Dindeleux et consorts, vous pouvez compter à présent sur Loïc Brissaud....
Montée en puissance: Cyril Coué cet habitué du championnat de l'Ouest n'a pas loupé l'occasion de se faire remarquer. Classé douzième de la première manche, quatrième et troisième des deux suivantes, il accompagne Guy Julien et Loïc Brissaud sur le podium grâce à un départ canon.
Hybride? Le mélange Noam Lagarde, Peters Autosport et Hayabusa a pris. Cela a donné une Alpine A110 en apparence mais aussi cocktail explosif dont nous n'avons pas fini d'entendre parler. La chevauchée fantastique de la troisième manche vaut son pesant de cacahuètes et restera dans les annales...
Fallait faire la fiesta? Lionel Quere, quatrième au championnat de l'Ouest en 2012, termine quatrième pour la première compétition de la saison 2013. Le pilote de la Ford Fiesta à déjoué bien des pronostics en étant présent dans le haut du tableau tout au long de ce meeting.
Bref: Hervé Martin aime les tractions. Hervé Martin sait piloter les tractions. Hervé Martin fait des résultats avec une traction. Moi, j'aime bien les tractions, surtout quand elles sont pilotées par Hervé Martin...
Je n'ai pas pour habitude d'éplucher le magazine de la FFSA, le fameux France auto et en général c'est plutôt une lecture "en diagonale", en dix minutes, histoire d'assimiler une info que je juge intéressante. Pas plus tard qu'hier soir, quelle ne fut pas ma surprise en lisant plus consciencieusement qu'à l'accoutumée, l'article sur notre discipline, d'y découvrir "l'oubli", certainement involontaire, des nos chères épreuves régionales. Pour une présentation de la discipline ça la fout mal...Pas un mot sur les quelques 30 épreuves organisées dans l'hexagone hors label championnats France & Europe. Pas un mot non plus sur ces trois challenges dynamiques ou en difficultés, cochez la case inutile, qui ont chacun une histoire et leurs classiques. Pas grave en soit, juste dommage de ne pas avoir noté que ce format atypique est une spécialité bien spécifique à l'autocross. Juste dommage, mais il ne faut pas s'étonner si certains semble voir un fossé se creuser... Qui aime bien châtie bien et je me doute de qui a écrit quoi et il ne faut pas en faire un fromage. Prendre la responsabilité d'écrire c'est s'exposer et donc largement respectable. Donc, je condamne l'auteur de ces lignes à payer un coup à boire à quiconque lui en fera la demande et ce tout au long de la saison 2013.
La classe: En plus d'être un excellent pilote, le champion sortant Stéphane Mazzoléni la possède on s'en doutait. Il le prouve avec un meeting largement maîtrisé et clôturé par un hommage rendu à Alain Masson en lui dédiant sa victoire...
Un jour sans, un jour avec: David Schwinnen a vécu un samedi difficile en clôturant sa journée par une désastreuse dernière place de sa première manche qualificative. La nuit lui a été bénéfique puisque il termine ses deux autres "qualifs" à la troisième et première place devenant du coup le seul "tombeur" de Mazzo. Il monte sur un prometteuse, pour la suite de la saison, seconde marche du podium...
Qu'importe le flacon: Benoît Drouin n'a pas besoin de petites roues pour aller vite (souvenir de 2012). Il le prouve puisqu'il a délaissé pour l'épreuve de Mauron son Panthera habituel pour un Peters. Bilan du meeting: Quatrième...
Étonnant: Yann Gougnon a surpris son monde en montant sur la troisième marche du podium. Il faut dire qu'il avait marqué les esprits durant les manches qualificatives. A revoir très vite...
Surprise: De Jérémy Marin que nous n''attendions pas à ces places là. Sur le Balrog, cher à Vincent Debons, Jérémy rentre dans les 4 premiers que ce soit aux essais et aux manches. Seule la finale se refusera à lui. De bonne augure pour la suite...
De main de maître: La prestation de Nicolas Dubernet. Trois manches qualificatives et surtout une finale ont été maîtrisées par le pilote girondin qui se rassure en ce début de saison.
"Duraille"...: La finale de Roumuald Delaunay. Pour l'occasion, le pilote normand avait "dépoussiéré" sa "vieille" Renault Mégane made in Gembo en attendant la Citroën DS3 made in Gembo. Des manches qualificatives aux avants postes, un départ loupé et un pataquès à quelques tours de l'arrivée ont quelque peu ruiné un meeting qui aurait pu être qualifié de rêve...
Dans les clous: La paire Stéphane Genet, Thierry Rochereau. Bons temps aux essais, toujours bien placés en manches qualificatives et toujours aussi généreux, ils encadrent le vainqueur sur le podium.
Jeunes pousses: La prestation de François Xavier Bivaud a fait mouche auprès de notre "envoyé spécial" qui a été impressionné par la vista du champion de France de D3 Sprint Car 2012. On a pas fini d'en parler... Dixit notre "spécial envoyé"...
Belle perf: De Grégory le Guernevé qui a bataillé ferme au milieu des "ténors" du championnat. Bon! Le double champion de l'ouest n'est pas un manchot, ça on lesavait déjà, mais il fallait tout de même le remarquer.
A oublier: Il y en a parfois des comme ça. Weekend "cata" pour les deux derniers champions de France. Sébastien Mercier qui a pourtant ressorti la "vieille" Peugeot 206 a été gêné par des ennuis techniques. Anthony Lanoë sur sa VW Polo a beaucoup trimé pour échouer aux portes de la finale. Rendez-vous à St Junien!
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